Le nouveau Directeur général de la Police Nationale, Ousmane Sy est résolu à combattre le cyber criminalité, notamment les réseaux sociaux et les sites en ligne. Ainsi, en lieu et place d’accompagner ces réseaux numériques, le pouvoir a opté pour les combattre, prenant au défi le droit du public à l’information. Du coup, la question est de se demander si cette volonté de museler la presse en ligne ne cache pas des zones d’ombre en perspectives de la prochaine présidentielle.
L’élection présidentielle Américaine qui a consacré l’accession de Donald Trump à la tête des Etats Unis a été surtout marquée par l’impact des réseaux sociaux dans le déroulement de ce scrutin. Alors que Hillary Clinton était au départ créditée remporter la présidentielle, les réseaux sociaux ont dû faire peser la balance du côté de Donald Trump. Du moins, c’est ce qui a été rapporté par certains observateurs de la scène politique Américaine. C’est dire que les sites Internet et les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans le déroulement des élections dans presque tous les pays du monde. Et c’est certainement ce qui pousse le nouveau boss de la Police nationale, Ousmane Sy à dérouler sa feuille de route en déclarant la guerre aux réseaux sociaux et aux sites Internet. En tous les cas, dans tous les pays du monde, le rôle de l’Etat est d’accompagner ces réseaux numériques pour renforcer la démocratie. Certes, il y a des abus dans cette galaxie en ligne mais il s’agira seulement de la réguler et non de chercher à l’étouffer par tous les moyens .Ce qui est quasi-impossible. Il est vrai que la prochaine présidentielle pointe à l’horizon mais les enjeux sont tels que rien ni personne ne pourrait priver les sites en ligne et les réseaux sociaux de restituer tout le déroulement et les résultats qui seraient issus de ce scrutin majeur. Il est vrai que ces réseaux sociaux font peur au régime en place mais il est impossible d’arrêter la mer par les bras. Aujourd’hui, la spécificité de la galaxie Internet, c’est de décloisonner l’information sous toutes ses formes. Donc, toute volonté de confiscation ou trucage des élections à venir sera inéluctablement vouée à l’échec.