À moins de 8 mois des élections présidentielles, Karim Wade n’est pas encore sur les listes électorales. Ce qui signifie que le candidat désigné du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne pourra pas conduire la baraque de ses frères libéraux à ces joutes électorales. La raison ? La nouvelle réglementation stipule que « tout candidat doit être électeur ». Ce qui n’est pas le cas, jusqu’ici, pour le fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade.
La Direction générale des Élections (Dge) a rejeté son inscription sur les listes électorales. Elle a motivé sa décision en convoquant l’article L31 du code électoral qui dispose qu’il ne doit pas être inscrit sur les listes les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans suris ou à une peine avec sursis d’une durée supérieure à un mois assortie d’une amende pour l’un des délits : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiant, détournement et soustraction, commis par les agents publics, corruption, et trafic de stupéfiants, contrefaçon et pour les délits supérieurs à une peine d’emprisonnement de cinq ans.
Pour rappel, Karim Wade a été condamné à 6 ans de prison ferme et une amande 138 milliards F Cfa. Une peine qui l’exclue d’office sur les listes électorales si l’on s fi de la déclaration de la Dge. Mais, selon le président du pôle formation de la Direction générale des Élections, Bernard Casimir Cissé, que Karim Wade n’a pas été radié puisqu’il ne s’est inscrit qu’au cours de la révision exceptionnelle des listes électorales. Et, il dispose de quinze jours pour faire une réclamation au niveau du consul du Koweit où il s’était inscrit.
Mbaye THIAW